D’abord on retrouve bien sur un héritage industriel important, témoin d’une époque de croissance économique et urbaine. Cet héritage, il se confronte aujourd’hui avec celui de la modernité : c’est-à-dire la ville mono-fonctionelle et fragmentée que l’on est amené à parcourir chaque jour. De l’habitat pavillonnaire au centre commerciaux aux hypermarchés, et surfaces de stationnement à n’en plus finir.
En somme l’arpentage de ce territoire a été l’occasion d’une énième rencontre, aussi banale que abrupte, avec ce que nous appellerons « la ville ordinaire ».
La question qui nous posons est celle-ci : Comment en tant qu’architectes, se saisir des formes génériques devenues anonymes et banales pour l’habitant comme pour l’aménageur ? Comment déverrouiller la mono-fonctionnalité qui caractérise les fragments de la ville ordinaire ? Comment déverrouiller les usages, les gestes et les interactions possibles avec leur contexte ?