Archives par auteur Gabriela Clipa

L’enceinte des landes, Liège

Le projet développé ce semestre est un démarche de ré-fondement : urbain, architectural, paysager, agricole, social, communautaire, financier, de la philosophie de vie et de la manière de vivre quotidiennement. Son caractère est plus difficile à comprendre si on le regarde, et on a l’habitude de regarder, par la prisme progressiste et capitaliste.

Le projet s’inspire des manifestations sociales qui contestent le regard qui vient d’être précisé qui se traduisent dans le territoire par les ZAD, les zones à défendre. Se défendre de qui et de quoi détermine l’apparition de cette nouvelle identité dans le territoire aujourd’hui? Les ZAD-es s’organisent en communauté, de manière autonome, dans des lieux avec des contextes sociales, politiques, etc. précis dans une maniéré différente de celle qu’on à l’habitude de vivre chaque jour.

Fait à Liège en 2006, le film La raison du plus faible traite les situations de vivre des quatre hommes qui démontrent un mécontentement et une perte de sens de la vie qui n’as pas seulement des causes de nature financière. La ville apparaît comme le contexte dans lequel le déclin de l’industrie généré des mutations sociales fortes dans les vies des ouvriers et des habitants en général qui placent un arc-en-ciel de désespoir sous lequel se développent des mentalités à soigner.

(La bande annoncée du film La raison du plus faible, de Lucas Belvaux, inspiré et filmé dans la ville mosane, source: youtube.com)

Dans ce contexte, le projet envisage se passer un scénario type ZAD qui semble assez proche de s’organiser et de prendre place réellement à Liège, avec la possible arrivée du géant du commerce en ligne chinois, Alibaba, à coté de l’aéroport.

(deux affiches de la campagne de résistance qui commence à s’organiser à Liège par plusieurs acteurs, entre lesquels l’association Urbagora, source: watchingalibaba.be)

Le projet ne traite le sujet d’Alibaba, qui semble plus crédible pour générer un mouvement et une occupation de type ZAD par ses ressemblances avec la ZAD de Notre Dame des Landes à Nantes. En échange, la quatrième expansion du parc d’activités d’Hauts Sarts est plus cachée au regard de l’opinion publique, avec un développement tacite proliférant qui semble être attendu et souhaité. Seuls les agriculteurs sont ceux qui s’angoissent de la prolifération du parc en plantant sur les bords des terres qui font frontière avec le parc des panneaux qui demandent le stop de l’expansion. Le projet s’empare de ce fil fin soulevé par les hommes qui cultivent ces terres, qui semblent être parmi les seuls réellement conscients de leur importance en premier pour leur survie, après pour les habitants de la ville, qui ont besoin d’être nourris et pour la population de la terre qui doit être nourrie aussi.Dans cette perspective, la ville n’est pas l’expert mais le contexte actuel planétaire l’oblige a apprendre de la campagne. Pour beaucoup d’entre nous la campagne représente encore le rêve de la vie idyllique et on est très loin de pouvoir s’imaginer ce que signifie vivre aujourd’hui à la campagne, élever des bêtes et cultiver des terres. Expérimenter la vie d’un fermier d’aujourd’hui est une des moins idyllique forme de vie que l’homme peut expérimenter. Très peu d’entre nous connaissent quelle est la pression surtout économique sous laquelle vivent aujourd’hui les agriculteurs. Certains d’entre eux prisent des décisions qui sont très contestables et sont les porteuses des pratiques qui transforment leurs fermes dans des laboratoires à l’échelle industrielle contrôlé par le numérique. Cela est due aussi au fait qu’ils se voient confrontés à des forces infiniment plus grandes qu’eux et les abîmes des problèmes écologiques, économiques, foncières, sociales, de culture, d’identité, etc. se foncent à les noyer. Les caprices de la nature font éducation surtout avec eux, qui sont les plus en mesure de donner des leçons de résistance, car leur survie, ne parlant pas de prospérité, dépend des cultures, qui dépendent des terres et du météo, qui dépendent des cycles de la terre en plein changement climatique. Eux sont ceux qui sont le plus confrontés avec les dégâts que l’humanité fait sur la nature et sur la planète.

De l’autre coté, parmi les citadins, les enfances des générations futures se passent dans l’appart en regardant avec obsession Harry Potter et la Reine des Neiges, complétés avec des jeux sur les appareils numérique qui préparent des hommes et des femmes possiblement incapables de comprendre le monde dans lequel ils vivent. Le numérique a des bienfaits qu’on reconnais tous mais il produit aussi du sédentarisme, du burn-out et un dégrée croissant d’indifférence à l’autre qui étouffe les relations entres les humains.

Le scénario du projet envisage que suite à la période du confinement due au corona virus les agriculteurs de Liège et des communes voisines forment un groupe de résistance contre les grands expansions sur les terres fertiles qui deviennent la valeur la plus importante à protéger suite a une forte prise de conscience sur l’importance de la nourriture qui sert du travail de ces terres. La communauté des agriculteurs est complétée par des spécialistes engagés comme les membres de l’association Urbagora, les organisateurs du festival Nourrir Liège, à la quatrième édition cet année, même des représentants locales et de la région qui se sont impliqué à réaliser la stratégie Manger demain pour la Wallonie. Ce groupe décide d’organiser une forme de manifeste  type ZAD par la radicalité pour attirer définitivement l’attention de la ville sur l’importance de la campagne et des terres pour le futur de l’agglomération.A Liège, l’histoire a engendré une véritable drame des sites pollués, qu’aujourd’hui sont à la recherche de reconversion et de dépollution. Dans le rythme avec lequel le commerce en ligne se développe (Amazon a un brevet depuis 2017 pour le transport des colis avec les drones), les parcs d’activités répandues comme les champignons après la pluie en bord d’autoroute pour desservir le plus grand aéroport de fret européen apparaissent dans un siècle vouées au déclin comme les sont aujourd’hui les friches industrielles construites sur les rives de la Meuse à partir du XIXème siècle. Refaire un sol pour lui redonner sa fertilité demande un effort gigantesque à mener par plusieurs générations et pour cela le choix d’urbaniser des terres fertiles s’avère un geste qui doit se faire avec beaucoup de précaution et la conscience que ces terres pourront priver de nourriture dans le futur des êtres humains.

On se questionne très peu sur une véritable conversion des sites industrielles et on continue de construire d’autres, très semblables, en consumant des sols fertiles pour les cultures agricoles mais on affirme vouloir sauver la planète. Le projet s’empare de cette hypocrisie pour là démasquer et pour cela il fait appel a une certaine radicalité, présente tant dans le scénario, dans l’implantation sur site et dans l’architecture.

A moins de 3 km du parc d’activités de Hauts Sarts se trouve la friche industrielle de Chertal ayant l’infrastructure nécessaire présente sur place et des généreuses surfaces disponibles pour construire sur des sols pollués. Dans le scénario du projet, cette friche est l’endroit où la quatrième expansion du parc d’activités se fera mais cette expansion ne fait pas l’objet du projet.Du coté est et ouest du parc d’activités il existe de terres agricoles à protéger. Le parc d’activités lui-même a des manques au niveau des espaces pour le piéton et le vélo mais aussi sur l’accessibilité depuis l’arrêt de Milmort. L’autoroute tranche le territoire et ensemble avec les routes qui desservent le parc se proposent comme l’unique possibilité d’accéder au travail. Les communes d’Oupeye et l’Hermée sont très fiers de la présence du parc mais du point de vue urbain n’ont pas une relation avec lui appart la traversée des routes et des quelques peu des habitants qui travaillent dans les entreprises du parc. Ces constats réclament des liens, autres appart ceux routiers entre les entités du territoire et, grâce à la barrière autoroutière le regard se dirige vers la vallée de la Meuse et le Canal Albert.

Pour introduire ces liens le projet fait appel au pastoralisme urbain. Le pastoralisme est une pratique agricole, lié à l’élevage des moutons, qui suppose le déplacement du troupeau pour trouver la nourriture. Il y a les grandes déplacements, appelés transhumance, qui s’effectuent le printemps et l’automne, et les petits déplacements qui s’effectuent autour de l’endroit où est fixée la bergerie. Cette pratique est flexible et provoque des changements douces c’est pour cela qu’elle est une de plus adaptable.
Liège est traversé par le fleuve Meuse qui sépare deux régions agricoles de la Belgique: sur le rive droit, le territoire de Condroz, avec un sol limoneux, fertile, spécifique aux plaines et sur le rive gauche le territoire de la Hesbaye avec un sol beaucoup plus façonné, spécifique aux collines. La pratique du pastoralisme est largement plus présente sur le rive droit mais cela n’empêche qu’elle soit présente sur les vallons secs de la partie gauche de la vallée du fleuve.

L’intérêt d’employer cette pratique n’est tant lié à la restauration d’une pratique ancestrale pour la rétablir parce qu’elle est en voie de disparition mais parce que cette pratique ouvre des possibilités hybrides dans la ville d’aujourd’hui.

Après la deuxième guerre mondiale, de manière plus évidente qu’avant, à l’aide de la présence de la voiture et de l’autoroute, la campagne et la ville se sont de plus en plus uniformisées et on perdu du caractère qui les faisait différentes. La ville recherche du vert, de la nourriture frais, d’un temps moins pressé par les différents buts à atteindre dans un temps donné etc. et la campagne recherche le progrès technologique, les habitudes sociales spécifiques aux citadins etc. Les deux entités se sont mêlés et elles continuent de s’inventer chaque jour. Pour cela le pastoralisme est devenu urbain, une alternative à la tonte de l’herbe mécanique mais une présence de l’ordre des cycles de la nature que la ville cherche plus où moins conscient. Proche de l’autoroute et vis à vis le Parc d’activités desservi par celle-ci, entre deux communes, entourées des terres agricoles, la présence des moutons n’est pas insolite, comme peut apparaître, mais normale. Il est nécessaire s’habituer à (ré)voir les animaux pour se rappeler qu’on mange de la viande qui n’est pas seulement un produit de supermarché mais elle provient d’un être vivant. Habiter et travailler dans des boites, nous devenons de boites intérieurement, bien fermés, bien indifférents. Cela permettra une ouverture vers les paysans producteurs, vers une nourriture plus saine, vers l’encouragement de ces gens qui restent trop lointains pour les écouter, les connaitre et les aider quand on à deux pas les super offres des grandes surfaces. Le projet trouve provocateur de poser à coté les grandes surfaces, n’est pas tant le cas du parc d’activités de Hauts Sarts, mais en descendant vers la vallée, un petit troupeau pâture la colline du fort et un point de vente des produits de la bergerie s’installe dans le parking des grandes surfaces situées dans le coin que fait l’autoroute et Canal Albert.

Le pâturage, peut s’effectuer de manière aléatoire, par exemple, dans le parc d’activités, voir les moutons, à la fin du boulot, après 8 heures devant l’ordinateur pourra être une manière de détente et acheter du fromage frais pour le dîner de la bergerie, économise un chemin des courses.

Parmi les moutons choisis, il y a une race adapté au sols dénivelés, en consumant de herbes moins riches, qui sont aussi adaptés à pâturer les espaces enherbés des terrains en friche. Pour cela, la friche de Chertal, réinvestie avec la quatrième expansion du Parc d’activités de Hauts Sarts et les surfaces de foret alluviale, parmi les seuls encore existants à Liège se prêtent à l’implémentation du pastoralisme. C’est n’est pas pour faire pastoralisme partout, mais pour lier de manière douce les deux partie du parc d’activités en commençant par les trajets de transhumance locale entre les deux. Reconstruire à cette occasion le pont détruit pendant la deuxième guerre mondiale sur le Canal Albert, lier les surfaces végétales présentes sur le site dans un grand parc qui permettra la baignade dans les eaux de la Meuse mais aussi la valorisation des bâtiments industriels existants, réinventer finalement la manière de construire un parc d’activités. Il est appelé parc d’activités, mais en le traversant on ne s’active pas, par contre on s’ennui à cause de l’uniformisation des ses éléments constituants et les activités que par sont titre prétend, sont emballés en boite. En plus souvent, les autorités affirment que c’est sur ces parcs d’activités que le futur des communes, de l’agglomération se base et plus direct, le futur se base plus sur l’argent, important, mais l’être humain reste derrière ce but principal.

Les terrains agricoles à l’étude pour l’expansion du parc ont de la priorité parce qu’elles ne sont pas encore construites et se situent vis à vis la première zone du parc. Ces arguments sont des arguments de type uniformisant – le plus proche, le moins cher, sans autre complication. Encore une fois un important dégrée d’indifférence pour la ville de point de vue urbain – les promoteurs de ces expansions déclarent seulement qu’ils vont offrir de l’emploi par ces entités urbaines mais non pas des espaces pour la ville, non pas des liens sociales etc. L’accent tombe à nouveau sur la partie économique et la manière d’agir s’approche de la logique du profit pour soi, mais ça tombe bien dans la déprise économique, quand trouver de l’argent semble la solution pour tous les problèmes. Très souvent la manque de l’argent est la cause de la manque d’intelligence dans les décisions prises or trouver la sagesse et la mesure dans ce qu’on fait préoccupe que très peu des gens.

Les terres agricoles qui deviennent le site du projet ne sont pas vues comme de surfaces de production, mais on échange le niveau de lecture par celui des surfaces vides de tout élément naturel, qui deviennent des surfaces abstraites, mathématiques où, de leur conception, la présence de la nature n’est pas prise en calcul mais de manière monofonctionnelle, leur liens avec les autres points de la constellation qui assure leur bon fonctionnement. Sur les terres agricoles, pas encore urbanisées, situées entre les communes de Oupeye et Hermée, il y a déjà deux parcelles avec des constructions à l’intérieur de leur périmètre qui ont déjà un certain temps depuis leur construction.

La ville poreuse, c’est la ville qui accepte la présence des pores dans son tissu et elle est capable d’en faire ville avec ces vides spatiales, non construits, des grandes dimensions qui s’entremêlent avec le tissu plus dense construit. La Belgique est un pays qui grâce à éparpillement des constructions sur son territoire prend l’aspect d’une grande ville poreuse, surtout en Flandre. Cet éparpillement prends ses sources dans l’histoire qui a façonnée ce territoire en commencent par une densité relativement grande des petits bourgs, en continuant par de politiques qui ont encouragée la population provenant du milieu rural de s’installer dans ce milieu et en même temps travailler dans la ville, pour donner au présent un territoire où construire, bricoler tout le temps, faire sa petite maison avec jardin est une normalité et une attente. Le contexte climatique actuel en échange n’est pas du tout lâche et oblige à ne plus laissez faire mais agir avec de l’intelligence. Les vides, pas encore occupés, deviennent des entités dans la grande ville poreuse belge. Se nourrir, se détendre, faire de l’agriculture, apprendre sur le fonctionnement de la nature etc. sont que quelques éléments qui dessinent les usages des vides, qui se mélangent à la ville.Dans ce cœur non-construit entre les communes, le territoire agricole est peu à peu capturé par l’urbanisation comme cette parcelle en plein chantier qui est la porteuse du mutation de ce territoire marqué par la beauté du paysage agricole.
Ce territoire était il y a un temps l’espace de la paysannerie, que pour certains à disparue et on ressentent cela plus fort en Occident. Il existe encore des éléments de paysannerie qui subsistent à nos jours mais ils sont souvent vus comme quelque chose de passéiste, sur lesquels on colle la critique que maintenant c’est beaucoup mieux qu’avant. Il y a des choses que maintenant sont mieux qu’avant, comme par exemple la facilité des transports, mais il y a des choses que sont pire qu’avant comme par exemple la qualité de l’air, des eaux, des sols qui n’étaient pas dans l’état de dégradation actuel, il y a deux siècles. La mesure et la sagesse recherchée au présent viennent parmi d’autre d’un calibrage d’échelle de la relation avec la nature et dans ce sens la paysannerie a des pratiques qu’aujourd’hui grâce à l’agriculture à l’échelle presque industrielle, sont oubliées mais qui ont une expérience prouvée pendant des millénaires et pas des décennies comme la plupart des pratiques contemporaines. Construire, mais aussi réfléchir que notre confort actuel peut représenter le grand inconfort des générations futures.En regardent les photos de ce territoire agricole en voie de mutation vers un territoire urbain ont constate qu’il à subi déjà des mutations qui l’ont défriché de variété et de richesse: pas des haies bocagères, pas des fossés, pas des murés, mais des grandes surfaces de culture. Les écosystèmes naturelles se caractérisent par une diversité des éléments et des relations qui construisent la pérennité de leur fonctionnement. L’agriculture ne peut pas éloigner trop de ce type de fonctionnement car en s’appuyant trop longtemps sur certaines éléments de maniéré singulière, comme par exemple sur la productivité du sol, après une période, en étant trop privé de la présence d’autres éléments qui l’aident se maintenir en forme, celui-ci se fatigue hors mesure et se détruit tant qu’il est impossible de se refaire. Le sol n’est pas séparé de l’ensemble des éléments avec lesquelles il participe au bon fonctionnement de tout l’organisme naturel or grâce au regard unidirectionnel et à la séparation il y a aujourd’hui tant d’érosion, de désertification, des nappes phréatiques saturées d’engrais chimiques.
On voit des arbres qui sont présents pour séparer les propriétés, pour faire ombre au bétail qui pâture sur certaines parcelles, mais pas pour faire ombre aux plantes or le sol a besoin de la présence des arbres et de leur apport à la productivité, non pas seulement par les jachères.Ces regards critiques déterminent le projet et son processus. La communauté qui met en oeuvre le projet s’organise d’après la manière de fonctionner des ZAD-es qui à leur tour empruntent certaines caractères de la paysannerie mais aussi des communautés religieuses: solidarité à l’intérieur de la famille élargie, activité fermière indépendante et à une échelle qui correspond au besoin de la famille, circuits économiques informelles, réseaux de charité, etc. La manière dont cette communauté se forme, son processus agglutination, ne représente pas le but du projet mais l’existence des ZAD-es confirment qu’elle n’est pas une chimère, mais une réalité qui n’est pas spécifique seulement au Notre Dame des Landes où autre site ZAD, mais partout où le milieu naturel soufre des agressions forts de la part des humains.
En premier, un grand cercle est dessiné sur le territoire qui sépare physiquement le projet de son contexte. L’appel à ceux ci se fait parce que peut-être seulement en tranchant plus franchement le territoire il peut demander d’être écouté jusqu’au but mais aussi parce que seulement par cette délimitation claire il peut commencer s’organiser différemment et dans une certaine mesure attirer l’attention que c’est différent et que ce différent est possible de se manifester.
Pour marquer le geste de finitude des expansions, de barrière franche, pour dire stop, c’est jusqu’ici, les dimensions du cercle choisi sont celles les plus grandes possible. Le dessin du cercle s’inspire des actes artistiques paysagères mais aussi de installation des villes romaines car il est tracé avec la charrue et retracé chaque année pour garder la mémoire. Les humains fêtent leur naissance, se rappellent de la date de la mort d’un proche, or ce ré-dessin de chaque année n’est pas un rituel, mais un rappel et une rencontre de la communauté autour de ses fondements initiales.

DIAPORAMA DES PHOTOGRAPHIES ET DES TEXTES QUI ONT ALIMENTES LA CONCEPTION DU PROJET

 

 

 

Inspiré par le projet de Dimitris Pikionis à Athènes, qui ré-utilise des blocs en pierre, le sol artefact s’installe sur deux parcelle pour former le lieu de rassemblent de la communauté et aussi le sol sur lequel sont construites les édifices qui l’accueillent et où prennent place les événements qui marquent la communauté. Les dimensions de ces objets, le coté du carré agora mesure 160 mètres, ont généré l’idée d’utiliser des grands blocs, plus faisables pour construire un espace des grands dimensions, pour desservir des grands rassemblements des personnes qui participeront aux travaux agricoles sur site, répondant aux appels faites par la communauté. Intuitivement fait, mais finalement générant l’idée de intégrer à coté la pierre, des blocs en béton suite au démolitions, ce sol dessiné en opus incertum, reprend l’idée de la formation d’une communauté, par des pièces, mais aussi traduit l’idée de agrandissement de l’urbanisation.