Il est essentiel de ne pas considérer ces maisons comme une bande, mais comme une multitude d’individualités : la terraced house. Une ressource à part entière dont les qualités doivent être préservées tout en s’adaptant à un nouveau siècle. Une ressource commune, un refuge parmi tant d’autres, à disposition de son propre quartier. Pour être à l’abri, pour évoluer, pour se réchauffer, être en sûreté. Ce logement passerelle est mis à disposition par le CLT et géré au quotidien par le centre des ressources.
La terraced houses est alors mise à disposition des habitants lors des périodes de rénovation de leur propre logement. Le temps d’une isolation, ou après les aléas d’un incendie deux familles peuvent s’approprier deux logements distincts. L’objectif n’est pas d’imiter la terraced houses mais de prendre appui sur un déjà-là en en conservant le maximum. Les logements démontrent alors que le modèle de la terraced houses peut être réinterprété tout an gardant ses qualités initiales : accès distinct des logements, ouverture sur la venelle arrière, espaces extérieurs, échelle domestique.
Cette restructuration du bâti historique nous amène à penser certains micro aménagements qui accompagnent la vie quotidienne et font la particularité du tissu des terraced houses. On imagine par la suite qu’une seconde terraced houses pourrait être investie, mitoyenne ou non de ce logement passerelle, dans la création d’un commun au service de la vie collective.