La moyenne d’âge des agriculteurs en Angleterre est de 57 ans
Le métier d’agriculteur trouve actuellement très peu de relève en Angleterre.
Plusieurs facteurs sont en cause. Le premier concerne le déficit d’attractivité dont souffre le métier. Son agriculture intensive est perçue comme un travail monotone. Le second concerne les difficultés rencontrées par un jeune exploitant souhaitant s’installer, pris entre une pénurie de terres agricoles et des dettes importantes liées aux coûts des terres et de l’outillage.
Environ 60% du revenu des agriculteurs est assuré par des subventions européennes
Les agriculteurs ont du mal à assurer leur propre revenu.
Alors que le marché continu de se mondialiser, il devient de plus en plus difficile de rester compétitif. Il est monopolisé par de grandes entreprises capables d’influencer son cours et de parfois fixer leurs propres règles. Elles ont su au fil des années se rendre indispensables et sont souvent un facteur de dépendance important.
La Mersey est le fleuve le plus pollué d’Angleterre
Prise entre l’agriculture intensive et les industries chimiques très présentes sur le territoire, il devient difficile d’utiliser ces eaux dans les exploitations agricoles.
On ne cesse de découvrir des statistiques négatives en ce qui concerne l’évolution de trop nombreuses espèces animales ou variétés végétales. (ex: disparition de 72 % des espèces de papillons britanniques dans les dix dernières années.)
Permettre la transition
Il faut encourager les nouvelles générations à s’intéresser aux filières agricoles. Cela commence par introduire une diversification et une nouvelle approche du métier de l’agriculteur pour influencer son image et créer plus d’attractivité.
Les nouveaux arrivants aspirent à l’atmosphère plus conviviale des petites exploitations et des jardins maraîchers, où ils peuvent acquérir une variété de compétences.
Faire preuve d’innovation
Pour accompagner les filières en transition agroécologique il faut permettre à l’agriculteur d’être économiquement indépendant et de pouvoir assurer son propre revenu.
Afin de pouvoir déverrouiller le système, il faut donc trouver de nouveaux dispositifs de solidarités encourageant le développement de petites installations tout en continuant à faire de la recherche.
Protéger ses richesses
Il est désormais temps de veiller à enrichir et diffuser la biodiversité.
Face aux bouleversements climatiques en cours, il devient urgent d’apprendre à développer plus de résilience sur le territoire et encourager des pratiques plus respectueuses.
Il s’agit de développer un marché force d’une agriculture relocalisée.