Jusqu’en 1960, Partington comptait une population de 700 habitants, vivant dans les fermes et travaillaient dans les usines locales. C’est à cette période que le conseil de Manchester décide de démolir les logements du centre-ville, jugés inadéquats et insalubres. Partington semble avoir un cadre idéal pour reloger ces habitants indésirables et devient une zone de «débordement» où de vastes ensembles de logements ont été construits pour recevoir les habitants de Manchester, expédiés et laissés à Partington. La population de Partington grimpe à plus de 9000 habitants dans les années 1970, lorsque les usines sont en plein déclin et ferment progressivement. La majorité des lignes de transport ayant déjà fermé, les nouveaux résidents se retrouve dans l’incapacité de trouver du travail. Partington devient alors l’une des zones les plus défavorisées de l’agglomération du Grand Manchester, dont sa réputation négative des dernières décennies se voit impacter les commerces, le quartier commerçant a été démoli et les pubs fermés. Un long chemin est donc à parcourir pour redorer l’image de cette ville mais l’importance de l’unique usine papetière aux abords de la vile et la construction de nouveaux commerces dans le centre donnent espoir.
Partington est aujourd’hui une ville dortoir, défavorisée, comprenant 8 000 habitants. Les commerces encore présents sont peu nombreux. Il s’agit pour la plupart de commerce de nécessité mais les habitants ne disposent d’aucun espace dédié à la culture, qu’elle qu’en soit l’horizon. Au vu de la mise en place de nombreux groupes communautaires souhaitant mettre en avant le partage, il parait primordial d’aller en leur sens et de proposer des lieux propices à leurs besoins.